Morceaux de mon livre à déguster ...
- Mathias Joly
- 30 déc. 2023
- 3 min de lecture
J'avance dans ce livre et je fais toute la lumière sur mes trente trois années de vie...Je partage avec vous des morceaux de lumière de cette Vie...
"Départs"
"Retour à la case départ. J’y ai souvent pensé. J’ai souvent rêvé de retourner à la case départ de ma vie pour tout recommencer et prendre un autre départ. Je voulais à tout prix faire un voyage en arrière pour voir sur mon quai de départ de vie d’autres visages que ceux de mes parents biologiques. Retour à la case départ, comme au Monopoly, je pensais y gagner quelque chose. Retour à la case départ comme une ardoise que l’on efface doucement pour écrire la bonne réponse avec un crayon effaçable au cas où on se serait trompé… A présent, pour rien au monde, je ne retournerai à la case départ. J’ai fini par accepter et vivre avec ce vrai-faux départ…
Malgré un mauvais départ dans la Vie, j’ai su prendre de nouveaux départs. Des départs matinaux, précipités, des faux départs, des prématurés. J’ai tenté de retarder des départs, d’en empêcher, de retourner à la case départ de changer de destination. Aujourd’hui, grâce à toutes ces expériences de départ, je n’ai pas de doute sur l’arrivée. A la fin de ma Vie, en regardant derrière moi, je regarderai les kilomètres d’amour et de bonheur parcourus. D’autres voyageurs suivront mes traces et feront de tous mes départs une belle arrivée… "
"(D')Ormesson Jean"
J’ai passé des soirées à regarder des interviews et a écouté, comme un enfant qui découvre son cadeau de Noël, chacun de vos mots. Ces mots traversaient l’écran pour m’arriver droit au cœur. Je voulais devenir ce journaliste qui vous posait les (bonnes) questions… (...) Je suis émerveillé la façon dont vos propos (philosophiques) passent bien. C’est ce que j’aime c’est cette philosophie « populaire » et accessible. Pourquoi n’avez vous pas été mon enseignant en Terminal Littéraire. Cette année là, j’avais 8 heures de philosophie par semaine … A cette époque là, je n’étais pas accessible aux autres. Je ne pensais qu’à moi-même. La philosophie sombre de Schopenhauer envahissait mon esprit. Une philosophie particulière où l’homme ne pourra jamais satisfaire son désir. Sa condition est inévitablement malheureuse.
La philosophie d’ormessienne me plaît, me fait chanter, me relève quand je suis à terre. J’ai eu cette chance de vous rencontrer par vos livres.
Merci Jean pour ce chant d’espérance qui résonne pleinement en moi. Quand ma Vie est habillée en hiver, votre philosophie s’empresse de l’habiller en printemps ou en été (...)
"Que restera-t-il?"
Que restera-t-il de nous quand notre corps physique ne sera plus auprès des nôtres. (...) J’entrevois déjà à 32 ans ce que je vais laisser en héritage à mes enfants, à mes proches. L’héritage immatériel vaut bien plus que l’héritage matériel. (...)
L’image que les gens ont de moi est importante. Je suis pas imbus de ma personne, je ne me la pète pas. Je considère les gens, tous les gens quel que soit leur origine sociale. Je considère que nous sommes tel que nous sommes car les gens autour de nous nous construisent et nous font évoluer dans le bon sens. Les gens maladroits socialement m’ont appris à prendre du recul et à recadrer / reconsidérer leurs paroles qui ont pu être blessantes. Je veux qu’on le garde une image bienveillante de moi. Mais que restera-t-il de tout ce travail sur moi que j’aurai fait ?
(...)
Vous savez tous les chemins tortueux que j’ai parcourus pour en arriver là où je suis actuellement. Le livre vous commencez à le connaître et donc à me connaître. Ce roman familial si compliqué à écrire, à lire. J’ai tenté dans ma Vie à le rendre le plus lisible possible pour mes enfants. J’ai traduit certaines émotions pour qu’ils comprennent le chemin parcouru. J’ai expliqué certains choix avec mon cœur. J’ai cherché dans le dictionnaire de ma Vie, les mots les plus justes…
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